1998, des rhums champions du monde ? – Résultat des courses

Depuis quelques semaines, je vous abreuve d’articles sur les agricoles de 1998, ou plutôt je m’en abreuve et je vous en parle 🙂

Douze de ces rhums ont été passés en revue, expérience très intéressante, que j’ai pris mon pied à mener !

Si je devais essayer de déterminer un classement, je me retrouverais avec cinq groupes différents. J’insiste encore une fois sur le caractère subjectif de l’exercice ! Je n’étais déjà pas tout le temps d’accord avec moi-même et ai dû me livrer à quelques discussions intérieures tendues.

Bref, le cinquième groupe serait composé du Dillon, du La Mauny ancienne version, du Bally (réduit) et du J.M 15 ans. Ce sont ceux qui m’ont le moins emballé, et qui sont, pour moi, dispensables, sans être ratés pour autant.

On se retrouve ensuite avec deux autres rhums composant le quatrième groupe. Ce sont incontestablement de bons rhums, mais sans être mémorables. On y trouve, le Trois Rivières fût de chêne du Missouri et le nouveau La Mauny. J’ai pris plaisir à les boire, mais certains autres de cette sélection sont nettement au-dessus.

On continue la remontée du classement avec les deux suivants, qui eux, valent déjà bien la peine de se donner un peu de mal pour les trouver. Il s’agit du HSE 50cl et du JM 10 ans. On commence, avec ces deux là, à rentrer dans la partie supérieure du tableau et ce n’est pas pour rien.

Avec le deuxième groupe, nous atteignons la crème de la crème. Beaucoup de plaisir à la dégustation de ces trois-là, mais sans toucher la perfection. Les rhums de cette catégorie sont le Trois Rivières belge (ce nez !), le Bally brut de fût (cette concentration !), et le Saint James (cet équilibre !). Il va être compliqué de trouver ce Trois Rivières mais les deux autres sont encore disponibles et même “pas trop cher” ; je ne saurais que trop vous conseiller d’en mettre de côté 😉

Si vous avez bien suivi, vous aurez compris qu’il ne reste qu’un rhum pour prendre la place sur le haut du podium et vous devriez savoir duquel il s’agit. Oui c’est bien le HSE 70cl. Il a tout ce que l’on peut demander à un rhum agricole, et c’est sans conteste l’un des meilleurs (millésime 1998 ou non) que j’ai pu déguster. Il allie gourmandise, complexité, intensité, puissance et équilibre ; en deux mots : belle bête ! Malheureusement, vous allez devoir passer beaucoup de temps à rechercher ce bijou, il devient très rare. Et il n’est même pas la peine d’espérer le trouver à son prix d’origine, mais il vaut le coup 🙂

C’est ainsi que se termine mon exploration des rhums martiniquais de 1998 ! J’espère qu’elle vous aura plu 🙂

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Tous réunis pour la photo de famille

Par ici la première partie.

Puis la seconde partie par là.

Et enfin la troisième partie !

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