Samedi 7 novembre, 00h51. Un mail arrive dans ma boîte. Envoyeur : Christian de Montaguère. Objet : invitation pour une rencontre avec Luca Gargano. Réaction dans la tête de Laurent : “Tatata tata tata” (sur un air de samba).
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Quand il sert il ne fait pas semblant 🙂 |
Cette fois-ci je ne fais pas mon boulet et pense à réserver ma place pour cette soirée qui s’annonce exceptionnelle.
Vous le savez, j’adore les r(h)ums by Velier ; les Demerara bien sûr, je vous l’ai suffisamment rabâché (et je ne me priverai pas d’en rajouter des couches à l’avenir ;)), mais aussi les clairins, les Caronis (de plus en plus) et les Libération. Malgré ça je vais plutôt commencer par ce qui m’a le plus marqué : Luca, ses histoires et ses projets.
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Sur un tabouret pour les 2 dissipés du fond |
Bien sûr quelques autres étapes clefs sont à mentionner :
– La rencontre avec Yesu Persaud, qui deviendra son mentor, voire même son père de rhum et sa prise de participation chez Demerara Distillers Limited. Ces deux éléments lui donneront accès à certains fûts d’exception et lui permettront de réaliser des embouteillages remarquables, voire légendaires (qui a dit Skeldon ?).
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Les deux premiers d’une longue série. |
Alors, et les rhums justement ? A quoi avons-nous eu droit ce soir-là ?
Eh bien, comme annoncé, on commence par un clairin. Le Sajous, du batch 3. J’ai eu l’occasion d’y goûter lors du Whisky Live et ce n’est pas mon préféré sur les trois de cette dernière fournée mais il reste très expressif et typique de ces rhums pur jus haïtiens découverts il y a environ deux ans. Un bon début de dégustation.
C’est le seul auquel nous avons eu droit ce soir-là et ce n’est pas bien grave vu la suite des hostilités.
La suite, justement avec le Libération 2015 sous ses deux versions. Je vous en ai également parlé dans mon article relatant mes aventures Whisky Liviennes. Les deux sont bons et plus boisés que leurs prédécesseurs ; ma préférence reste du côté du 2012 version intégrale (brut de fût) mais cette version plus âgée de presque trois ans se défend plutôt bien.
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Tout est sur l’étiquette |
Nous avons ensuite eu droit à un rhum de la Barbade.
J’avais déjà pu y tremper les lèvres il y a quelques semaines et je ne peux que confirmer que, malgré son jeune âge (même pas trois ans), il est étonnamment “abouti”. Un rhum qui méritera une dégustation posée pour en apprécier pleinement les qualités !
Ce rhum fait partie de la série, à sortir, Habitation Velier, qui comprendra des rhums d’horizons différents. La Jamaïque (avec entre autre un blanc à la fermentation de 3 mois (!) ainsi que des vieux) qui produit des rhums tellement expressifs et typés, définitivement parmi mes origines préférées du rhum.
La Barbade donc, avec la distillerie Foursquare, dont le patron Richard Seal est un fervent défenseur de rhums authentiques et vierges de tout ajout. Parmi les rhums classiques de cette distillerie vous avez par exemple le RL Seales 10 ans, et sa forme de bouteille si caractéristique ; c’est pour moi un bon rapport qualité prix qui vous donnera une bonne idée des rhums de ce pays (et bien sûr un rhum sans aucun additif).
La Guyane Anglaise, avec un très intriguant Port Mourant (alambic en bois) blanc !
Et enfin Marie Galante avec l’alambic qui sert déjà à l’élaboration des rhums Libération.
Si vous voulez voir toutes ces jolies – et informatives – étiquettes, c’est par-là : http://www.velier.it/prodotti/ricerca-e-selezioni-gargano/habitation-velier
J’ai HÂTE ! 🙂