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Ils ne seront pas tous dans le premier article parce que quand même, faut pas déconner, non mais oh, ça commence à bien faire ! |
Compagnie des Indes est un embouteilleur indépendant français, qui nous propose, depuis une paire d’années, bon nombre de singles casks ainsi que quelques blends.
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Je sais, ce n’est pas une nouveauté 😛 |
Mais débutons par un de leur classique, un des blends, qui, avec d’autres, constituent la colonne vertébrale de leur marque.
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Un mariage “contre nature” |
Passons maintenant aux nouveautés, avec pour commencer, un autre blend pour le moins surprenant. Il associe deux pays qui n’ont que peu en commun dans le monde du rhum : la République Dominicaine et Trinidad.
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Oui les étiquettes ont pâti de leur périple en mer 😛 |
Allons maintenant faire un tour en Guyane Anglaise et ses nombreux alambics. Celui qui nous intéresse est le Diamond et plus précisément son expression vieillie 12 ans et embouteillée par… surprise, Compagnie des Indes.
Au nez, il n’est pas timide avec un pruneau très expressif, légèrement voilé par des touches de vernis. Mais c’est bien plus complexe que cela : la mélasse et son côté réglissé exacerbe le pruneau tandis que des arômes de café, de bois et de noix apparaissent. Il est épargné d’excès de lourdeur par des notes de zest d’orange qui lui apportent une fraîcheur bienvenue. Pour finir, une pointe d’olive parvient à sa frayer un chemin au travers de tout le reste.
En bouche, il est sec et plus boisé, et l’alcool est bien dosé. Moins de complexité ici, avec une nette domination de la mélasse.
La finale assèche un peu la bouche de par son boisé et ses arômes sont chauds avec toujours une belle présence de cette réglisse/mélasse. Il offre une bonne persistance.
Il est intéressant ce Diamond, surtout son nez où il se passe beaucoup de choses. Pour moi il pèche ensuite par sa simplicité, mais permet de découvrir ce genre de rhums.
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Oeil-vlourt |
On reste en Guyane Anglaise mais on passe à un autre alambic avec son nom improbable (pour ne pas dire imprononçable) : Uitvlugt. Un rhum âgé de 18 ans.
Au nez, il est expressif et intense. On retrouve des caractéristiques de la Jamaïque (nous n’y sommes pourtant pas) mais pas seulement : la papaye très mûre, la poire et le poivre viennent s’y ajouter. Tout à fait intéressant.
En bouche, l’alcool se fait remarquer mais sans pour autant déséquilibrer l’ensemble. Le vernis revient, alors qu’un aspect végétal apparaît. Le poivre devient plus intense et certains fruits détectés au nez nous accompagnent.
La finale est très longue et continue à nous faire penser à un rhum de Jamaïque, avec des arômes torréfiés en plus.
Encore un rhum qui ne démérite pas, à l’intersection de la Guyane Anglaise et de le Jamaïque.
Et voilà, je vous avais pourtant dit que tous les rhums de la première photo n’apparaitraient pas dans ce premier article, alors ne faites pas vos étonnés
On termine donc cette série de quatre et nous en retrouverons d’autres prochainement 🙂
Et voici la suite : En compagnie… des Indes – partie 2
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