Aaaahhhh, les vacances… Le soleil, la mer/piscine/océan/lac/baignoire, les barbecues, les moustiques, les cocktails en terrasse, la glandouille, les coups de soleil et bien sûr : la recherche de bonnes bouteilles !

Le Lac de Garde
Il y a trois ans (à l’époque où la poussette était encore occupée de temps en temps), ma petite famille et moi étions partis passer nos vacances en Italie, du côté du Lac de Garde. A l’issue d’une véritable enquête, digne des meilleurs épisodes de NCIS, j’avais pu mettre la main sur de sacrées perles, comme je vous le racontais par ici, par-là, de ce côté et de celui-ci. Ce faisant, je n’avais pas hésité à donner mes “coins à champignons”, ce que, rétrospectivement, je ne n’aurais peut-être pas dû faire.
Bref, cette année, rebelote, même destination ! Et même espoir un peu fou de trouver des trésors cachés. Pour que ces espoirs ne soient pas déçus, j’étais préparé. Les quelques jours, voire semaines, avant le départ, j’avais fait quelques recherches sur internet, j’avais remis la main sur mes contacts de l’époque et j’avais pu, avec l’aide d’un fort sympathique collègue italien, contacter différents cavistes (sans grand résultat il faut bien l’avouer, si ce n’est en éliminer un, qui à la seule mention de son site internet, nous avait raccroché au nez en nous assénant un “Je ne fais pas d’envoi !”).

Bon, je dois avouer que sur cette photo on voit surtout des trucs qui ne font pas rêver
Petite anecdote ; avant d’arriver en Italie, nous avons fait une halte d’une nuit à Annecy afin de diviser le trajet en deux. Au retour de la plage, nous sommes tombés, par hasard, sur un bar à rhums, au tenancier super sympa et à la carte de rhum très variée (dont quelques bons agricoles). J’y ai simplement essayé deux arrangés faits maison, mais ai surtout vu dans cette découverte impromptue comme un signe du destin 😀
La premère semaine sur notre lieu de villégiature a été relativement calme et je n’ai commencé à faire mes escapades en voiture (Les Escapades de Petitlolo :P) que la semaine suivante.

Totalement sous le charme de Venise…
Il ne faudrait cependant pas oublier un événement notable, quelques jours après notre arrivée. Nous visitions Venise (par laquelle nous avons été vraiment impressionnés), quand, toujours à l’affut, je repère l’enseigne d’une enoteca, dans laquelle je m’engouffre. Je jette un œil aux alentours avant de demander au patron si tout son rhum est exposé ou s’il a autre chose. Il me répond qu’il a bien du Caroni mais récent et qu’il va regarder le prix. Tout espoir est rapidement tué dans l’œuf puisqu’il s’agit de la dernière release (excellente au demeurant) pour la modique somme de 410€. Là où, en revanche, j’ai un regret c’est de ne pas avoir acheté un Bristol Rockley Still 16 ans à prix abordable. Mais alors que je pensais peut-être le prendre au retour, nous ne sommes pas du tout repassés par-là (nous avons pris un vaporetto pour revenir à la gare). Bref, bouteille loupée, mais une super ballade en bateau 🙂

La petite blanche et bleue en bas à droite 🙂
Cette première moitié de vacances n’a pas été totalement perdue puisque j’en ai également profité pour demander à tous les employés du camping où nous étions, s’ils avaient des adresses, des pistes où j’aurais été susceptible de trouver des bonnes bouteilles de rhum. Je n’ai malheureusement rien eu de nouveau comme adresse si ce n’est celle du fournisseur du bar du camping ; ce qui n’aura malheureusement rien donné, quelques jours plus tard

Rien du tout, mais alors, du tout
Il était donc temps de retourner voir mes anciens contacts et de voir s’ils leur restaient quelques jolies choses.
Ce n’est qu’après m’être ridiculisé en sortant de ma place de parking (un voisin manifestement inquiet pour l’intégrité de sa voiture ayant dû me guider…), que je me suis mis en route vers les adresses précieusement conservées 3 ans durant.
C’était un plaisir de repasser par ces très jolies routes de campagnes, de traverser de charmants villages italiens et d’admirer les vignes. Cela a vraiment fait partie intégrante de mon expérience et de mon plaisir à faire cette chasse au rhum rare (animal craintif, en voie d’extinction, très dur à localiser et encore plus à attraper).
A noter que cette année, j’étais seul dans la voiture. En effet, Roudoudou se passant désormais de poussette mais certainement pas de libre arbitre, avait décidé de profiter de la piscine plutôt que de passer du temps avec son papa adoré. Incompréhensible !

Pas super engageant, on se demande où on met les pieds
Premier arrêt à Pozzolengo pour retrouver la tante d’une barmaid rencontrée 3 ans plus tôt. Je ne vais pas mentir elle ne se souvenait pas de moi 😀 Je lui ai cependant rafraichi la mémoire et elle a poliment feint de se rappeler.
Je commençe par lui demander si elle a encore des rhums et sa réponse m’a un peu surpris, puisqu’elle me dit qu’elle n’en a que quelques-uns car nous sommes en été et pas en hiver. D’ac-cord… Je finis par comprendre qu’en été c’est plus le gin qui se vend et en hiver le rhum. Pourquoi pas. Ça ne s’arrange pas quand elle m’explique que ça fait désormais un moment qu’elle n’a plus de Caroni 😦 Je vois tout de même de loin un Samaroli et la boite Habitation Velier. Tout n’est peut-être pas perdu. Nous nous en rapprochons et je vois donc que le Samaroli est un Fiji au prix relativement élevé et que les Habitation Velier ne sont autre que le Forsyths WP 2005 et le Hampden HLCF. Ce dernier me plaisant particulièrement et devant le prix attractif de la bête (il mérite bien ce qualificatif), je suis reparti avec.

Pour moi le meilleur de toute la série Habitation Velier
Mais avant de repasser le seuil, j’ai bien évidemment posé ma question rituelle “Sauriez-vous où je pourrais trouver de vieux embouteillages ?”.
Elle m’indique trois endroits dont un était déjà sur ma liste. Je prends consciencieusement note des adresses et des pages Facebook pour pouvoir m’y rendre sans trop de difficultés – ce qui aura été grobalement efficace à quelques exceptions près (une de ces exceptions étant une sorte de boucle spacio-temporelle infinie dont j’ai mis beaucoup de temps à sortir, avec des sens uniques improbables qui m’ont fait repasser trois fois par le même chemin ^^).
Bref, je prends congé ; “Ciao, grazie” et c’est reparti !
Retrouvez la suite par ici.
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