Mon Rhum Live 2017 – Bonus

Cela fait deux semaines que je vous bassine avec les rhums que j’ai pu déguster lors de cette édition 2017 du Whisky Live Paris, mes coups de cœur et… le reste.
Mais il y a deux choses dont je ne vous ai pas encore parlé : ma découverte d’autres spiritueux et mes soirées ! Laissez-moi donc rectifier cela 🙂

Commençons par ces eaux-de-vie de raisin qui ont occupé une bonne partie de mon lundi matin. Suite à une récente dégustation chez Fine Spirits à Odéon, j’ai eu envie d’en savoir plus sur le Cognac et l’Armagnac. Je ne vais pas vous coller toutes mes notes de dégustation, mais je suis passé chez Ferrand – vous savez, ceux qui sont derrière les rhums Plantation – mais aussi chez Rémi Landier et enfin chez Vallein Tercinier. Ça c’est pour les Cognacs, du côté des Armagnacs, je n’ai eu le temps que d’aller sur un stand, celui de L’Encantada. Je vais vous parler de ceux qui m’ont paru être les plus intéressants 🙂

Vellein Tercinier

Cognacs Vallein Tercinier – Les quatre millésimes en dégustation au Whisky Live 2017

Vallein Tercinier pour commencer, avec pas moins de quatre de leurs millésimes. Suite à une incompréhension avec les fort sympathiques producteurs, j’ai malheureusement dégusté leurs Cognacs dans l’ordre inverse de celui que la logique aurait préconisé.

Le Conjugaison 49, qui est principalement composé du millésime 1949 (vous vous en doutiez sans doute) et d’un peu de 1922 (oui quand même !) est à 41.8%. Je dois avouer qu’après avoir dégusté les Rémy Landier, celui-ci m’a paru assez exceptionnel de par son intensité, son côté fruits compotés, son profil vif et gourmand. La bouche confirme cette impression et, malgré son grand âge, il garde une grande vivacité. Complexité, équilibre entre bois et fruits, belle présence en bouche et longueur, voilà ce qui fait de ce Cognac un grand Cognac (oui je sais, comme je n’y connais rien en Cognac, cet avis ne vaut pas grand-chose :D).
L’Erotique est un millésime… 1969 proposé à 47%. Cela ne vous surprendra pas mais il est plus chaud, plus rond aussi et plus épicé, bref son profil colle pas mal avec son petit nom 🙂
Le Rue 71 (millésime 1971) est lui aussi à 47% mais aux caractéristiques très différentes puisqu’il n’est pas sans rappeler un rhum. Au nez, c’est un boisé gourmand qui domine, avec une pointe de miel. Il est vif and bouche, et le reste sur la finale, tandis qu’il laisse une sensation asséchante et tannique sur la finale, où se développe également des notes d’orange.
Le Lot 90 (oui c’est bien un millésime 1990) est à un puissant 51%. Son nez n’est pas simple à décrypter, mais il y a du bois, ainsi que du raisin, de l’amande et un passage torréfié fugace. Les degrés sont parfaits et la finale est boisée, épicée, chaleureuse, tannique et légèrement cacaotée.
De bien belles choses proposées par cette maison de Cognac !

L'Encantada

Armagnacs L’Encantada – Mon “petit” line-up au Whisky Live

Mon autre coup de cœur est pour l’embouteilleur indépendant d’Armagnac L’Encantada. Ils travaillent avec un peu moins de dix producteurs et n’embouteillent qu’en brut de fût. De plus j’ai été accueilli sur leur stand avec une tranche de saucisson en en suis reparti avec une prune à l’Armagnac, ce qui veut bien dire que leurs produits ne peuvent qu’être bons 😛
Leur 20 ans m’a beaucoup plu avec son boisé présent sans être trop marqué ; j’aurais sans doute dû goûter le 25 mais je ne voulais pas déguster toute la gamme.
Les Lous Pibous (nom du producteur) 93 et 94 ensuite. Les deux sur les pruneaux et un boisé gourmand, mais le second est plus puissant et explose bien en bouche. Leur finale est longue, boisée et même tannique mais d’agréable manière. On m’avait parlé en bien des Armagnacs de chez Lous Pibous, je comprends pourquoi.
Pour finir, le domaine les Bidets 1985, qui offre un nez plus complexe mais toujours aussi gourmand et une bouche du même acabit. C’est le millésime 1989 qui m’avait tant plu et celui-ci confirme le bien que je pense de cette maison.
J’ai moins accroché sur les domaines Del Cassou et Parre, et ce n’est pas bien grave étant donné que j’ai trouvé mon bonheur ailleurs.

Outre le salon en lui-même, il y avait d’autres “places to be” pendant ce week-end mouvementé et bien chargé.

Neisson Armada

Soirée anniversaire pour les 85 ans de Neisson – Les quatre millésimes en dégustation de la nouvelle gamme Armada

La plus select était sans doute la soirée anniversaire Neisson pour célébrer les 85 ans de la petite (par la taille) distillerie martiniquaise. J’ai eu la chance de pouvoir m’y rendre 🙂
J’ai passé un bon samedi soir pour trois raisons : les dégustations, les pro et les potes.
Commençons par ce dernier élément. Délirer, se marrer et tout simplement papoter avec des amis, que demander de plus ? Que ce soient des potes pas vu depuis plus d’un an ou d’autres avec lesquels je venais de passer une bonne partie de la journée, nous avons pu passer un très moment au Petit Bain, un bateau amarré sur les quais dans le 13ème arrondissement.

Ensuite, les pro. Il est toujours inestimable de pouvoir parler avec des professionnels du secteur – c’est d’ailleurs un des intérêts principaux des salons. Mais ici, moins de monde, moins de bruit, plus de temps. J’ai par exemple pu parler avec l’ingénieur agronome de Neisson, qui a pu m’expliquer son travail en quelques mots ou encore avec un dégustateur renommé dans le monde des spiritueux et du vin. C’est vraiment le genre de moments privilégiés dont il faut profiter et sur lesquels il faut sauter quand l’occasion se présente !
Bon et les dégustations dans tout ça ? Et bien je dois dire qu’on a été servi ! J’ai même été REsservi quelques fois 😛 Quatre carafes de la gamme Armada étaient à la disposition des invités ; les millésimes 1991, 1992, 1993 et 1995. Je vous ai parlé du 1991 la semaine dernière, qui m’avait bien plu. Pour faire court, en comparant les quatre, c’est le “moins bon”, c’est vous dire le niveau des trois autres ! 😀
Un bel équilibre et une belle gourmandise sur le 1992, un nez incroyable sur le 1993 et une intensité et un goût de reviens-y sur le 1995, qui aura d’ailleurs été mon favori de la série. Il n’y a que la 1994 qui manquait.
Quoi qu’il en soit il serait intéressant de comparer les anciennes versions de ces millésimes avec cette nouvelle série, seul le 1994 n’avait jamais été embouteillé, à ma connaissance.
Si vous ajoutez les sorties pour le 70ème anniversaire de Velier et le XO brut de fût, Neisson aura vraiment été au centre de cette édition 2017 du Whiksy Live, pour mon plus grand plaisir !

Mousse Hampden

La Table du Loup – Mousse au chocolat minute au Hampden, accompagnée de son verre de Habitation Velier Hampden HLCF

Rendez-vous désormais incontournable de la scène Rhum parisienne : La Table du Loup. Après les folles soirées du Rhum Fest, Laurent Danigo, le loup de cette table, a remis ça dimanche et lundi. Un accueil toujours au top, une sélection de rhums qui ne cesse de grandir, des plats bons et pas chers (la mousse au chocolat au Hampden HLCF m’a tué !) et une bonne ambiance ! Pas de fausse note et d’excellents moments en compagnie d’autres fada de rhum. Heureusement que je n’habite pas trop près de ce lieu de débauche, je deviendrai rapidement gros et pauvre 😛

Cockatil Street final

La Cockail Street – Ses épicuriens, ses bartenders (ciao Angelo !), sa bonne bouffe, sa bouteille “cachée” dans le calebar…

Et pour finir, ce qui a rendu ce Whisky Live exceptionnel c’est : la Cocktail Street. Comme je vous le disais il y a deux semaines, le Whisky Live se déroule à la Cité de la Mode et du Design dans le 13ème arrondissement de Paris le long de la Seine. Il faut savoir qu’il est en hauteur par rapport au quai et qu’au niveau de l’eau (et donc sous le Whisky Live) prend place la Cocktail Street. Pour faire simple, c’est une suite de bars à cocktails et de stands offrant victuailles diverses et variées.

Alors déjà, manger un beef brisket de chez The Beast, c’est déjà drôlement bien, mais déguster des cocktails préparés par Angelo jusqu’à se faire jeter dehors par la sécurité c’est encore mieux ! Ce bar Velier – je vous laisse imaginer les rhums utilisés comme ingrédients : PMG, Habitation Velier, Clairins… – est naturellement devenu le repère de cette famille grandissante du rhum, dont les membres nous viennent d’un peu partout :  région parisienne, mais aussi du sud et de l’est de la France, ou encore de la Belgique, de l’Italie et j’en passe. C’était l’endroit parfait pour célébrer et partager notre passion commune ; de quoi parfaire notre bonne humeur et notre taux l’alcoolémie déjà bien attaqués durant la journée 🙂 Rigolade, cocktails, conversations rhum entre amateurs, voilà les ingrédients d’inoubliables soirées, qui ont émaillé et magnifié ce Whisky Live 2017 !

Vous l’aurez compris, ça va être compliqué de faire mieux l’année prochaine !

Petit message personnel à toutes les personnes rencontrées sur ces trois jours : merci à tous, sans vous, ce week-end n’aurait certainement pas été si mémorable 🙂

Retrouvez les dégustations rhum de cette année dans la première partie et la seconde partie de mon compte-rendu 2017 🙂

8 thoughts on “Mon Rhum Live 2017 – Bonus

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