
Rhhhaaaaaaaa !!! *râle de l’amoureux des spiritueux qui va pouvoir assouvir sa soif… de nouveautés*
On y est, le Whisky Live, le plus grand des salons spiritueux européens, était de retour fin septembre. Non seulement le nombre d’exposants est phénoménal, l’organisation n’est pas loin d’être irréprochable mais c’est aussi l’occasion de retrouver des amis d’un peu partout en Europe. Bref, fort impatient j’étais !
Le Whisky Live c’est trois jours intégralement dédiés aux spiritueux du monde entier. Le whisky bien sûr, mais aussi le rhum, les eaux-de-vie de vin ou encore des alcools japonais. Je l’ai beaucoup dit durant l’événement : si on veut « tout » découvrir, ce n’est pas trois jours qu’il faudrait mais bien une semaine. Enfin, quand je vois mon état de fatigue à l’issue de ce marathon spiritueux, je me dis que trois jours c’est déjà bien suffisant.
Encore plus que les années précédentes, j’ai été un élève studieux (la plupart du temps), et j’ai passé trois jours sur place, de l’ouverture à la fermeture. Je ne préfère pas vous dire combien de flacons j’ai dégusté, tant le chiffre est vertigineux, mais je vous laisserai faire le compte une fois tous mes articles publiés (articles qu’il va déjà falloir écrire). Cette année, je crains que trois n’y suffisent pas…

Mais cette introduction est déjà trop longue, ce qui vous intéresse ce sont mes impressions et mes découvertes, alors sans plus tarder, jetons-nous dans cette partie numéro 1, avec ses rhums et ses cognacs !
Le Rhum
Contrairement à ce que j’ai pu entendre à quelques reprises dans les allées du salon, je n’ai pas trouvé qu’il manquait de références d’eaux-de-vie de canne, loin de là ! J’ai passé deux journées quasi complètes à écumer les stands de rhum et j’ai tout de même loupé certaines références…
La Maison du Whisky
A tout seigneur, tout honneur, je vais commencer par vous parler de mes dégustations sur le stand Rhum de La Maison du Whisky dans la partie VIP. Comme vous allez le voir, une sélection très éclectique ; du pur jus de canne, de la mélasse, des embouteilleurs indépendants et des officiels, il y en aura pour tous les goûts.
Pour l’ordre de dégustation, j’ai simplement suivi la direction du guide derrière le stand.
Papa Rouyo Blanc Maturé – 64%

Réduit de seulement quelques pourcents, il a reposé 450 jours.
Nez : canne veloutée qui semble très ronde, légèrement sur les fleurs capiteuses
Bouche : grosse sucrosité, le côté pot still ressort plus ici (il était pour ainsi dire absent sur le nez), sinon on a vraiment la canne au premier plan
Finale : on garde cette canne distillée sur alambic, avec un poivre discret
Beaucoup de rondeur et pas de « fausse note métallique » sur ce pur jus distillé sur pot still.
Papa Rouyo Brut d’Alambics – 66,5%
Brut d’alambic reposé 120 jours
Nez : plus marin que le premier mais c’est toujours la canne qui règne en maîtresse
Bouche : un peu trop puissant tout de même
Je lui ai préféré le « réduit », dont l’alcool était moins agressif et où l’alambic était un peu moins présent.
Providence 2019 – 52%
Nez : c’est le boisé qui domine, un boisé agréable mais on perd la matière première
Bouche : peut-être la retrouve-t-on grâce à une certaine fraîcheur mais c’est le fût qui l’emporte
Compliqué pour ces blancs à l’identité forte de ne pas se faire écraser par les boisé.
Renegade Etudes – Dunfermline 18 mois – 55%
Nez : on a surtout le pur jus (contrairement à ce que je disais juste au-dessus) et le bois arrive par petites touches
Bouche : ici et sur la finale le boisé marque le rhum de manière désagréable et l’olive ressort un peu trop (comme sur la version non-vieillie)
J’ai découvert plus tard que d’autres rhums Renegade vieillis étaient en dégustation sur le stand Renegade lui-même. D’un côté je regrette de ne pas les avoir dégustés mais je pense que j’attendrai qu’ils aient trois ans avant de me pencher sérieusement sur ces élevages.

Isautier – L’Apollonie 16 ans – 55%
Rhum de mélasse
Nez : pas franchement typé Réunion, il développe un joli boisé marqué par la fraîcheur, je ne m’attendais pas à ça sur un rhum industriel de cette origine
Bouche : belle intensité exotique et légèrement empyreumatique
Finale : on part sur un surprenant poivre
J’ai bien aimé cette « petite » Apollonie.
Isautier – L’Elise 15 ans – 55.3%
Rhum agricole
Nez : cette fois-ci, on reconnait immédiatement l’île dont il est originaire du fait qu’il soit très marqué plastique chauffé/bakélite
Bouche : mieux, grâce notamment à des notes végétales et épicées
Finale : elle va progressivement se rediriger vers cette note détectée au nez
J’ai décidément du mal avec les rhums de la Réunion où cette caractéristique bakélite est présente. Pour en avoir parlé avec pas mal de monde, on ne sait pas vraiment d’où elle vient, mais est plus ou moins marquée selon les distilleries de l’Île de la Réunion et leurs cuvées. Je sais que certains amateurs l’apprécient mais je n’arrive pas à voir ça autrement que comme un défaut.

Neisson Vieux Straight From the Barrel n°249 – 58,1%
Nez : ne trahit pas son âge, on garde essentiellement le jus, bien que le fût ne soit pas totalement absent, un équilibre de crée, à l’avantage du vesou
Bouche : l’alcool est un second rôle et ne gêne pas du tout, au contraire, gourmandise du bois et fraîcheur du jus sont au rendez-vous
Finale : moyennement longue
Peu commun de trouver un rhum de quatre ans où le jus de canne domine de cette manière !
Madinina 2017 – 65.5%
Une curiosité que ce rhum…
Nez : très caramel et très peu marqué jus de canne. Un côté pur jus vieilli un peu poussiéreux ressort, bien poivré.
Bouche : a-t-on plus de jus de canne en bouche ? Peut-être. Mais il y a aussi trop d’alcool et un côté poivre (non sans rappeler les eaux-de-vie d’agave) apparait
Finale : l’alcool reste et le poivre aussi
Pas mon truc celui-là. Je n’ai pas réussi à déterminer avec certitude son origine, ni même sa matière première… J’ai entendu deux sons de cloche différents sur sa provenance : Le Galion (et donc mélasse) ou La Favorite (et donc un agricole). Je pencherais plus vers cette dernière possibilité. Si vous avez la réponse, n’hésitez pas !
Vieux Sajous 5 ans 2017 – 52,1%
Vieilli en ex-fût de Caroni
Nez : c’est le clairin qui domine sans partage
Bouche : l’acidité du Sajous fait saliver et le boisé est discret sur des notes torréfiées. Peut-être un peu de Caroni, pas sûr
Finale : moyenne, on a la confirmation sur le Caroni mais le rhum de Trinidad, contrairement à son habitude, reste discret.
Pas mal ce clairin, avec un distillat qui n’est pas du tout effacé par l’élevage.

Guyana 1997 Whisky.fr – 52%
Nez : très porté sur les alcools supérieurs et donc sur le chocolat ; et en même temps une grosse facette végétale. J’imagine que c’est un Port Mourant.
Bouche : une certaine acidité végétale et un manque de ce que je définis comme gourmandise.
Je passe.
Fidji 21 ans LMDW – 62%
Double vieillissement intéressant, avec d’abord 9 ans en fût de bourbon sur place, puis 12 ans en Grande Bretagne en ex-fût de rhum.
Nez : médicinal et fumé (dont un peu de viande fumée)
Bouche : concentré et boisé, doté d’un côté très empyreumatique
Finale : long et boise très chaud et encore fumé
Un Fidji au profil atypique, intéressant.

Plantation Fiji Islands 2007 – 65,6%
Un second Fidji qui s’exprime entre boisé, esters et légère fumée.
Je lui ai préféré le précédent, d’autant que ce 2007 est plus marqué par l’alcool.
Plantation Trinidad 2001 – 64,3%
Nez : très Trinidad dans le sens où il développe d’intense notes de cassis
Bouche : énorme intensité mais là aussi l’alcool est un peu trop fort
Finale : très longue, elle reste intense longtemps sans jamais tomber dans la lourdeur
Un joli TDL mais à l’alcool un peu trop caractériel. Aromatiquement, il n’est pas sans faire penser à un TDL du même millésime sorti l’année dernière.
Plantation Long Pond 1995 – 69%
23 ans en Jamaïque dans un ex-fût de bourbon, puis 4 ans en ex-fût de cognac sur les terres charentaises
Nez : grosse gourmandise tropicale, autant de fruits que de bois
Bouche : très puissant mais agréablement concentré. Dur de passer outre l’alcool quand même
Finale : très persistante sur un bel équilibre gourmand fruits/bois/pâtissier/hydrocarbures
Décidément j’ai vraiment Long Pond !
Des sélections intéressantes chez Plantation cette année, mais avec malheureusement la constante d’une puissance alcoolique qui se remarque.
Karukera 4 ans Single Cask 576 – 54,3%
Il a passé 3 ans et 9 mois en fût neuf du Limousin avant d’être affiné dans un fût roux de cognac, 3 mois durant.
Nez : fruité sur plusieurs natures de fruits, à coque, secs, caramélisés
Bouche : un côté chouchou (cacahouète caramélisée) hyper flatteur et facile qui fait partiellement oublier l’alcool
Quelle grosse gourmandise nous offre ce Karukera ! Plus jeune que la fournée de l’année dernière, il n’a pas à rougir de son jeune âge.
Chamarel 2017 Highveld Aging Series – 55,3%

Vieillissement en ex-fût de sherry à l’Île Maurice pour commencer avant d’être transféré en Afrique du Sud sur le plateau du Highveld (d’où le nom).
Nez : joli, gourmand, très pâtissier avec un peu d’agrumes, noix torréfiées
Bouche : alcool bien dosé, presque doux après le line up, on reste sur le côté torréfié autant cacao que fruits à coques
Finale : on garde cette gourmandise facile et conquérante
Vraiment sympa, d’autant que le plaisir procuré n’est pas amoindri pas un potentiel côté écœurant, qui est brillamment esquivé. Il est également bien loin de la gamme classique de la marque.
Une sélection variée et hétéroclite, qui m’aura parfois donné du fil à retordre et qui m’aura pris à contre-pied sur certaines références, dans un sens ou dans l’autre.
Le Cognac
Cette eau-de-vie de vin est en train de m’intéresser de plus en plus, pour ne pas dire de me séduire. Comme vous allez le lire, ce n’est certainement pas la demi-journée passée chez les producteurs de cognac qui va freiner cette idylle naissante !
Cognacs Rémi Landier

Cela fait un bon moment que je n’étais pas passé déguster les jus Rémi Landier (cela remonte à 2017 pour être précis). Je n’avais plus d’image mentale de ces Fine Champagne (assemblage de Grande Champagne et de Petite Champagne), alors je me suis dit que c’était l’occasion d’y (re)faire un tour.
Rémi Landier VSOP – 40%
Il a 5 ans.
Les fruits explosent littéralement, plusieurs sortes de fruits, blancs, secs, presque exotiques. Structuré, droit, frais, floral, un beau VSOP où le dois est très discret. Une belle entrée en matière dans le raisin !
Rémi Landier XO – 40%
Minimum 15 ans avec du lot 71 pour cette version du XO (il y en a une autre).
On est toujours sur les fruits mais ils sont plus travaillés, cuits et épicés. La rondeur de l’amande accentue la gourmandise, tandis que le boisé reste très délicat mais apporte de la structure.
La finale est longue et intense.
Rémi Landier Lot 71 – 40%
« L’eau-de-vie du grand-père »
Les fruits, toujours présents, se font carrément exotiques et sont bien soutenus par les épices. L’amande fait de la résistance et s’est trouvé une alliée de choix en sa cousine à coque, la noix. Grande finesse et toujours cette belle texture. Équilibre et plaisir.
Cognacs Vallein Tercinier

Au fil des années, je suis devenu un habitué du stand de cette maison. Souvenez-vous par exemple, l’année dernière, de deux coups de cœur : les 1989 et lot 96.
Vallein Tercinier Single Cask 1998 (Petite Champagne) – 42,1%
Un nez sur un fruit conquérant, la bouche est plus sèche que prévue et un peu plus boisée aussi mais on ne perd pas totalement le fruit, et on gagne de l’amande (encore elle).
Il est bon mais le nez me laissait présager un peu mieux.
Vallein Tercinier Single Cask Lot 72 (Petite Champagne) – 51,3%
Moins sur le fruité dévastateur mais beaucoup plus de finesse, et un boisé extrêmement patiné. Mes fruits à coque chéris sont de la partie, l’alcool est parfait et l’intensité se remarque.
Très bien ce 72 (ou « pas inintéressant » comme dirait l’autre :P).
Vallein Tercinier Single Cask Lot 66 (Petite Champagne) – 49,7%
Sans doute un peu moins de finesse mais du caractère à foison, avec du boisé, du tabac et des fruits bien travaillés, cuisinés, du zest, et un côté sombre.
Bouche : on confirme la personnalité entre autres par l’attaque saisissante et boisée
Un peu trop anguleux pour moi, j’ai préféré le 72.
Cognacs Pasquet

Je ne connaissais les cognacs Pasquet que par l’entremise de l’embouteilleur indépendant Swell de Spirits. C’est justement sur les conseils de Michaël, mais aussi de Cédric, grand amateur des eaux-de-vie de vin, que je me suis rendu sur ce stand, merci encore à eux pour le tuyau !
Au fil de la discussion avec le producteur, j’ai appris plein de choses sur la maison (ils sont à la fois producteurs et négociants), dont le fait que leur premier marché est l’Allemagne, et le second, la France. Chose assez incroyable pour un cognac.
Pasquet Folle Blanche 2012 – 52,3%
Un peu désarçonné par ce Grande Champagne 100% Folle Blanche qui va développer des fruits frais mais aussi déjà pas mal de bois. Il se fait miellé et floral.
Pasquet Confluences – 45,5%
Assemblage de 5 eaux-de-vie de Grande Champagne allant de 1979 à 1994
On retombe sur un profil Cognac plus familier, avec un bel équilibre entre fruits et bois. Très long et intense, on va progressivement gagner en épices et en notes cacaotées.
Pas mal.
Pasquet Le cognac de Jean-Luc – 45,5%
Jean-Luc Pasquet assemblait des eaux-de-vie dans très peu de fûts, un peu à la manière solera. Nous sommes ici sur un blend de cognacs des années 90 en Grande Champagne.
Grande douceur et complexité à la fois, encore ici avec une grosse intensité de fruits et de bois, très bien fondus les uns aux autres.
Pasquet Le cognac de Jean-Pierre – 49,8%
Grande Champagne 1975
Ouch ! On monte d’un cran et on arrive sur l’exceptionnel. Le boisé prend moult visages, autant de rancio, que de tabac, que de cacao… quelques fruits sont là aussi mais extrêmement cuits ou confits.
Très beau
Pasquet Le Cognac d’André – 54,3%
Fins Bois 1968-1972
On regagne du fruit de manière étonnante (ou pas, puisque l’on change de cru) et ici ce sont justement ces fruits qui se présentent sous de multiple natures : blancs, exotiques, à coque, secs, pruneaux… l’alcool est parfait et la longueur folle.
Nom d’un petit bonhomme en mousse !
Pasquet Le Cognac de Claude – 47,4%
Grande Champagne 1964
Je pensais qu’on ne pourrait pas passer au-dessus du précédent mais l’intensité à ce degré est tout bonnement incroyable. Fruits et bois de sont fondus et confits ensemble en un jus épais, sucré, acide, collant et exubérant.
Expérience mémorable…
Bon, eh bien je pense que je viens de trouver une nouvelle étape obligée sur les prochains salons !
Through the Grapevine

C’est le nom donné aux sélections de cognac de La Maison du Whisky. Première fois que je me penchais sur cette gamme.
Through the Grapevine – Michel Forgeron Lot n°92 – 47%
Celui-ci, comme beaucoup d’autres cognacs de Grande Champagne, livre une trame aromatique très liée entre bois et fruits. La bouche cependant le fait paraitre plus jeune qu’il n’est en réalité, entre autres du fait d’un manque de concentration.
Through the Grapevine – Château de Beaulon 1988 – 55.2%
Fins Bois – 100% Colombard
Est-ce la puissance, le cru, l’année ou le cépage ? En tout cas, il se fait bien plus intense et épicé. Parallèlement on perd en fraicheur. La finale est également bien plus persistante.
Plus à mon goût, sans être totalement conquis.
Through the Grapevine – Cognac Vaudon Lot n°75 – 49,5%
Fins Bois
On gagne en gourmandise avec du fruit mais surtout des notes pâtissières et torréfiées. Légèrement asséchant sur la finale mais ce n’est pas dérangeant.
Préférence pour celui-ci, j’ai retrouvé des repères que j’aime beaucoup et surtout beaucoup de plaisir (peut-être est-ce entre autres dû au cépage, puisque nous sommes ici sur le classique ugni blanc).

Through the Grapevine – Jean Fillioux Lot n°63 – 44%
Grande Champagne (assemblage de colombard et d’ugni blanc)
Ici c’est l’équilibre qui prime entre boisé et fruité. La complexité est également au rendez-vous mais il pourrait être plus concentré à mon goût. Belle amplitude malgré tout et une très jolie finale très gourmande (tarte aux fruits rouges).
Through the Grapevine – Vallein Tercinier Lot n°38 – 42,6%
Petite Champagne brut de fût (Il aura passé 70 ans en fût !)
Je sens naître quelque chose entre la Petite Champagne et moi. Je pense avoir ici un de ces jus concentrés à l’extrême où les différents éléments se marient parfaitement et deviennent délicieusement collants. En bouche, on perd un peu les fruits au profit d’un boisé sombre qui navigue vers le tabac. Un peu trop « noir » pour moi sur cette bouche et la finale.
Le nez m’avait conquis, puis le poids des ans s’est affirmé par la suite, un peu dommage, même s’il reste très bon.
Through the Grapevine – Maison Prunier Lot n°47 – 57.8%
Grande Champagne brut de fût
Dans un style bien différent de tous les autres, il me plaît beaucoup avec son identité fruits à coque torréfiés et fruits jaunes compotés. Il oscille entre fraicheur et notes plus sombres (bois et tabac). Un peu d’épices et un voile de vanille complètent ce nez. L’attaque nous cueille par les fruits (jeu de mots incroyable), qui mènent la danse mais qui sont parfaitement épaulées par un boisé fin et épicé. La finale, longue et intense est marquée par les fruits confits, alors que le boisé garde de la fraîcheur et de la profondeur, tout en marquant le palais et le langue de sa texture.
Clairement mon coup de cœur sur cette sélection.
Grosperrin

J’avais très récemment dégusté bon nombre de nouveautés de la maison lors du salon France Quintessence mais voilà qu’encore d’autres bouteilles étaient présentées sur ce Whisky Live 2022. Et comme d’habitude, des histoires incroyables (sur les fûts, leur acquisition ou encore sur les producteurs accompagnent la dégustation de certaines de ces pépites).
Grosperrin Petite Champagne n°71 – 52,2%
Un joli nez qui offre un beau fruité et un fin boisé ; caractéristiques qui vont perdurer sur la bouche. L’ensemble est très fondu et l’alcool parfait.
Beaucoup de plaisir sur un cognac très complet. S’il fallait y trouver à redire, la finale est un tantinet terreuse.
Grosperrin Borderies n°70 – 49,5%
Changement de registre avec des fruits, dont pas mal d’orange et de fruits exotiques. Le bois est discret. En bouche il explose et là encore le degré alcoolique est parfait. Le fût nous donne du cacao sur la finale qui tapisse agréablement la bouche.
Grosperrin Fins Bois n°68 – 56,4%
L’alcool porte les arômes et leur donne un coup de fouet. D’une certaine manière, on s’éloigne peut-être un peu du profil cognac (si tant est que cela existe). Très agréable – malgré la puissance qui chauffe quand même un peu.
Grosperrin Borderies n°64 – 53,3%
Je l’ai étonnamment trouvé assez proche du Fins Bois 68, peut-être le volume alcoométrique. Il se montre cependant plus fruité, ce qui le rend, à mon palais, encore plus réussi.
Cette dernière dégustation conclue ma balade en pays cognaçais et par la même occasion le début des mon récit Whisky Live 2022. Que de belles choses !
Mon Whisky Live 2022 : Partie 2
Mon Whisky Live 2022 : Partie 3
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Wow ! Merci pour ce retour sur les cognacs Through the Grapevine ! Toujours très intéressant d’avoir un retour terrain, surtout aussi complet.
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Salut Antoine,
Avec grand plaisir !
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