On garde le rythme et après le Salon Club Expert, on file au Whisky Live Paris, qui avait encore lieu cette année à La Grande Halle de La Villette. Qu’est-ce qu’elle a pu être attendue cette édition ! Après l’annulation en 2020 pour les raisons que l’on connait, les amateurs de spiritueux de tous bords étaient en manque. Eh bien je peux déjà vous dire que malgré les difficultés que certaines marques étrangères ont eu à se joindre à la fête, cette fournée 2021 a absolument comblé les fanas d’alcools de qualité. Entre le nombre d’exposants, les sélections pour les 65 ans de La Maison du Whisky, l’organisation au poil et bien sûr la Cocktail Street – véritable événement dans l’événement – ce fut un beau millésime et trois jours ne furent pas de trop pour en explorer tous les recoins et profiter de toutes les possibilités offertes. Je crois cependant qu’une quatrième journée aurait été de trop tant mon weekend fut intense ! Rhums, whiskys, cognacs et armagnac au programme de ce marathon qui vient de s’achever alors que j’écris ces lignes.
Il ne faut pas oublier la dimension humaine, qui est toujours primordiale au Whisky Live, encore plus que dans les autres salons, grâce à cet espace dédié aux cocktails et à la (bonne) street food qu’est la Cocktail Street. Visiteurs, exposants, professionnels, amateurs, amis, tout le monde s’y retrouve pour boire un coup une fois le salon terminé. Merci à tous les bartenders/brand embassadors/mixologistes et surtout à Angelo “The Daiquiri Machine” Canessa, qui nous régale tous les ans de somptueux daiquiris à base de fantastiques rhums blancs de chez La Maison et Velier. Grazie maestro !
Voyons un peu quel était le niveau des spiritueux proposés cette année au travers de la petite centaine que j’ai réussi à déguster au cours de ces trois jours. Pas d’ordre vraiment précis cette année, j’ai beaucoup suivi les conseils (surtout sur les spiritueux que je connais moins) et j’ai essayé de balayer le salon zone par zone mais j’ai échoué, bref, vous allez voir tout ça !
Neisson

Cela fait plusieurs années que le stand par lequel je débute mon exploration du Whisky Live n’est autre que Neisson, distillerie pour laquelle j’ai un attrait tout particulier et dont je ne veux absolument pas louper les nouveautés. Justement, cette année était dévoilé le petit dernier de la famille des Profils (élevés sous bois dont le fût a subi une chauffe particulière).
Neisson Profil 62 49,2%
Nez : Épices, beurre, citron, noisette, fût américain, expressif
Bouche : un peu moins vif qu’au nez mais alcool nickel, parallèle avec le nez mais avec encore un peu plus de ce côté fût neuf US
Finale : moyennement longue, épicée et un peu de canne
Sans être révolutionnaire, il m’a plutôt plu même si je le trouve encore plus marqué par le bois que les autres Profils.
Neisson Profil 107 52.8% nouveau batch
Nez : chaud, torréfié, épices, boisé
Bouche : plus vive et moins expressive
Finale : plus longue sur un boisé gourmand qui revient bien
Une bonne impression sur cette nouvelle fournée du Profil 107.
Neisson Profil 107 bio 53,8%
Nez : encore différent du non bio (et du 62), brioche, caramel au lait (un peu trop) et un peu d’épices
Bouche : moins caramel et très épicé
Finale : on garde ces épices qui sont trop présentes
Le moins à mon goût des trois, alors que j’en avais un très bon souvenir lors de ma première dégustation.
Neisson L’Esprit bio 70%
Le connaissant déjà, j’ai juste voulu le remettre en bouche tant il m’avait plu lors de ma première dégustation. C’est confirmé, cette bouche est sublime, peut-être la meilleure de tous rhums agricoles blancs confondus.
Privateer

Je connaissais déjà la distillerie américaine au travers de leur gamme classique et de la bouteille sortie chez Habitation Velier. Sur le stand étaient présentés, outre les habituels, trois single casks, dont j’avais entendu de très bonnes choses par d’autres visiteurs.
Mon commentaire sera à peu près similaire sur les trois, en quelques mots : trop d’alcool, très bourbon, beaucoup de concentration, gourmandise, pas rhum. Donc, mauvais ils ne le sont pas, mais cela ne fait pas vraiment remonter la production de cette distillerie dans mon estime.
Libération 2020

Il s’agit d’un blend des distillations des années 2011 et 2012. Comme d’habitude il en existe deux versions, une réduite à 45% et une full proof ou “integrale”. Cela fait un moment que les amateurs attendent cette nouvelle expression, alors qu’un aperçu avait déjà été dévoilé lors du Whisky Live 2019. Voilà donc ce que cette version – pas encore tout à fait définitive, si j’ai bien compris – m’a laissé comme impression :
Libération 2020 réduit 45%
Nez : intense, commence un peu trop boisé avec de la poudre à canon, puis il s’ouvre sur des notes fruitées (agrumes), pâtissier, fruits à coque, on retrouve Libé
Bouche : attaque un peu douce (voire molle) avant de devenir à nouveau plus vive (comme il faut),
Finale : moyenne et un peu plus boisée, bof
Pas mal sur l’ensemble mais démarre mieux qu’il ne finit.
Libération 2020 Integrale 58%
Nez : très agréable mais avec plus d’intensité et de chaleur que le réduit, vraiment réussi
Bouche : présence, texture, chaleur, gourmandise
Finale : bien plus longue et on retrouve le boisé typique, un peu comme sur le 2012 en un peu plus sombre et tannique
Il m’a vraiment bien plu.
Bally

Deux nouveautés chez Bally cette année : un brut de fût 2006 et le Art Déco numéro 2 (je vous avais parlé du numéro 1 dans cet article). Mais avant de m’y plonger, j’ai souhaité repasser par le Bally blanc à 55 degrés.
Bally Blanc 55%
Nez : une belle canne bien sucrée, qui devient plus florale par la suite, belle intensité et alcool bien
Bouche : texture, sucrosité, vivacité, alcool superbement dosé
Finale : assez longue sur une canne végétale et fruitée
Bien de retourner aux classiques, il va falloir que j’en rachète une !
Bally Art Deco 2 43,5%
Il s’agit d’un assemblage des millésimes : 2006, 2007 et 1999, ce dernier étant là pour apporter plus de boisé.
Nez : boisé très gourmand, se fait plus épicé et offre un peu de fraîcheur mentholée, discrets fruits à coque, zest d’orange
Bouche : attaque facile puis il se dirige sur un boisé épicé et toujours ce zeste d’orange, alcool très doux
Finale : longue, toujours sur ce bois épicé
Mieux que la précédente version selon moi, même s’il devient un peu trop épicé sur la finale.
Bally 2006 brut de fût 57,5%
Nez : concentration, complexe et évolutif, avec bois, torréfié, fruits à coque, fruits exotiques, agrumes…
Bouche : attaque sympathique puis beaucoup de bois, tannique, noir, café (pas trop serré)
Finale : mêmes acteurs sur la finale mais bien plus extrême, trop
Deux facettes très différentes entre le nez et le reste de la dégustation ; je préférais la première impression.
Renegade

Je vous ai déjà parlé sur ma page Facebook des deux premiers blancs issus de cette nouvelle distillerie de Grenade que j’avais pu déguster à Fine Spirits. J’avais été moyennement convaincu (mais intéressé) par des distillats un peu trop marqués par le métal de l’alambic. Voyons ce que les trois autres – dont celui distillé sur Colonne – ont à offrir.
Renegade Old Bacolet 50%
Nez : on est proche du Pearls, jus de canne sur alambic, alcool présent…
Bouche : …et beaucoup moins en bouche mais alambic trop marqué
Finale : intéressante, asséchante, poivre, végétal
Moyen.
Renegade Dunfermline 50% (pot still)
Nez : plus lourd, moins frais, plus fermé
Bouche : en bouche pareil avec moins de fraîcheur et une certaine rondeur
Finale : assèche ensuite
Pas mon truc.
Renegade Dunfermline 50% (colonne)
Nez : clairement plus proche des Antilles françaises, mais à la signature aromatique différente, avec lourdeur et fraîcheur à la fois
Bouche : sucrosité, gourmandise, fraîcheur, alcool bien
Finale : trop canne végétale et touche marine
Le mieux mais loin d’être parfait malgré tout.
Bon je me dis qu’il y a une raison pour laquelle, cette gamme s’appelle “Pre Cask”, il va sans doute falloir attendre la maturation pour voir ce que ces rhums ont dans le ventre.
Karukera

Karukera Double distillat 45,2%
Voici un blend de Mélasse et de pur jus vieillis dans deux types de fûts différents avant d’être assemblés en 2016 pour cinq ans de plus. L’idée est d’avoir un rhum rond, facile d’abord.
Nez : on a pas mal d’alcool et la double nature de la matière première se sent bien
Bouche : alcool mieux dosé mais pas particulièrement sucré/doux en bouche contrairement au but recherché
Finale : on garde la mélasse et le bois reglissé
Pas raté mais pas dans mes goûts.
Karukera 2009 fut roux de cognac 52,2% (pour LMDW)
Nez : drôlement agréable, fin, orange, fruits à coque, boisé pas trop marqué et gourmand
Bouche : dans la lignée du nez, avec une bonne intensité et du plaisir
Finale : finale fine et pas très expressive mais sans défaut
Un joli Karukera, qui m’a un peu fait penser au Select Casks 2009.
Karukera 2014 fut de brandy de Xérès 61,8% (pour LMDW)
Nez : un double profil; d’un côté gourmand, ample (on imagine une texture soyeuse), noix et de l’autre une note soufrée et un alcool présent
Bouche : on a à nouveau cette dualité, toujours avec un peu trop de puissance
Finale : grosse intensité et puissance au début puis note soufrée revient
Après avoir mis le nez dans le verre d’un collègue qui venait d’en boire, j’avais un peu peur tant le souffre y était marqué mais à la dégustation, il n’est pas extrême.
Black Tot
Black Tot 2021 54,5%

La composition précise du blend est écrite au dos de la bouteille, au pourcentage près.
Très Trinidad et Guyana avec une touche de Hampden. Pas mal de choses se passent au nez mais il est encore plus intéressant en bouche. Longue, équilibrée et intense est la finale.
Black Tot 40 ans 44,2%

Pas de blend ici, puisque dans cette jolie bouteille, nous avons un Port Mourant 1975. Ah quand même ! J’avais eu l’occasion de me frotter à d’autres Port Mourant de cette année et je les avais même comparés dans cet article. J’avais donc une idée assez précise de ce profil et ma crainte habituelle : le goût de savon…
Mais de savon il n’y eu pas. Noir, réglissé, boisé, torréfié avec un peu de menthol, de l’amande amère, intense. Très asséchant et soyeux à la fois. Alcool pas trop mal. Le brou de noix arrive sur la fin. Un Port Mourant vraiment pas mal, qui joue sur cette gamme très sombre.
Armagnac Domaine de Charron

Ce n’est pas la première fois que je dégustais les bas armagnacs de Charron, dont je n’ai pas toujours apprécié tous les millésimes, principalement du fait d’un boisé très marqué. Mais cela faisait deux ans que je n’y avais pas remis le nez, aussi était-il temps que je me remette à niveau.
Maison Labay Blanca ML1 44%
J’ai débuté par La Blanche – comprenez eau-de-vie qui n’est pas entrée au contact du bois – uniquement composée du cépage Folle Blanche. Une dégustation en deux temps avec une première étape, jusqu’au milieu de bouche, très fruitée et fraîche, puis une seconde phase plus moelleuse et ronde. Une jolie expérience. Le repos en cuve puis en dame-jeanne (pendant plus de deux ans au total) y est clairement pour quelque chose !
Domaine de Charron 2008 50,5%
Nez : alcool présent, prune, vanille, bois pas trop présent, orange, léger torréfié, raisins ; joli nez
Bouche : moins fruité, plus boisé et épices
Finale : boisée mais pas planche non plus
Sympa malgré un alcool qui m’a un petit peu dérangé
Domaine de Charron 2000 50,1%
Nez : toujours ce petit souci de puissance mais plus concentré et pâtissier, plus ample avec les arômes du 2008
Bouche : plus vive, plus chargée et sombre mais sans excès
Finale : moyennement longue sur un boisé avec une légère amertume
Encore un peu mieux que le 2008 mais avec le même relatif défaut de puissance.
Domaine de Charron 1998 48,1%
Profil très chargé et concentré, entre fruits et bois, les deux étant équilibrés au nez. L’alcool est bien intégré et des notes de noyau et d’amande se font une bonne place.
Bouche texturée, tanins doux, boisé, sans l’être trop, même si c’est un peu asséchant
Pas mal du tout.
Domaine de Charron 1992 48,4%
Côté très compoté, un peu noir, pruneaux, tout est fondu et englué dans un sirop épais qui serait une mixture de bois, de fruits, d’épices, de brioche et de plaisir.
Très bon !
Domaine de Charron 1987 46,4% fût 2
Nez : raisins, pâtissier, compoté, sombre, pas sans rappeler le 92 et alcool très bien
Bouche : légère astringence, boisé, réglisse, sombre, asséchant
Finale : long et on garde la réglisse et le bois, toujours sur un profil sombre, ici un peu trop à mon goût.
C’est finalement le seul que j’ai trouvé trop boisé.
Une véritable redécouverte du Domaine de Charron ! Bien joué Mister Jean-Philippe !
Chichibu 53,5%

Qui n’a pas entendu parler de Chichibu ? Depuis quelques années, ces whiskys sont devenus synonyme de placement et de monnaie d’échange. En tout cas c’est l’image que j’en ai et ça ne veut pas dire qu’ils ne soient pas bons, mais en tout cas très limités et compliqués à se procurer. J’ai voulu en avoir le cœur net et suis allé déguster le nouveau de cette édition 2021 du Whisky Live Paris.
Conclusion : trop alcooleux et trop tourbé pour moi. Voilà voilà…
Kavalan

Kavalan est une distillerie de Taïwan, qui bénéficie donc d’un climat rare pour ce qui est du vieillissement de whiskys. Comme vous le savez, le whisky et moi, ça fait deux mais j’essaye de comprendre un peu mieux ce spiritueux au travers des dégustations sur salon. Cependant, j’avais déjà goûté à ces whiskys taïwanais et je m’en faisais une idée gourmande, épaisse, voire “sucrée” et très marquée par les fûts utilisés. J’avais eu un coup de cœur sur celui vieilli en fût de vin français au Whisky Live 2019. Trois single casks sélectionnés par La Maison du Whisky se trouvaient dans la partie VIP, l’occasion était trop belle.
Kavalan Virgin Oak 51,6%
Assez simple mais très gourmand sur un boisé américain et avec une grosse concentration. Alcool puissant.
Franchement, c’était à se demander si c’était bien un single malt et à l’aveugle je me serais planté.
Kavalan Port Cask 58,6%
Plus frais, entre autres du fait d’une touche florale, en revanche l’alcool se sent bien aussi. Très grosse gourmandise en bouche et très long.
Mon préféré des trois.
Kavalan Sherry 58,6%
Facilement le moins bon des trois pour moi, avec sa carriole de souffre, le fût de sherry ayant donné cette note que j’aime tant…
En tout cas, cela confirme mon image des produits de la distillerie. Il faudrait que je goutte à la gamme classique maintenant !
Waterford

Je ne vais pas vous retracer l’histoire et la philosophie derrière cette distillerie irlandaise et, si ça vous intéresse, je vous invite à lire les nombreux articles sortis à son sujet ou même de visiter le site officiel, qui est super bien foutu. Je vous dirai simplement que le terroir et la matière première sont au centre de toutes les attentions, et aussi que les premiers retours furent tous très positifs (si ce n’est en ce qui concerne le prix).
J’ai dégusté cinq expressions différentes et je n’ai pas pris de notes détaillées par bouteille mais plutôt mes impressions générales. Ces cinq whiskys en dégustation se composaient de deux single farms, d’un organic, d’un en biodynamie et de The Cuvée.
Très intéressant et plus important, bon ! Des différences plus ou moins marquées entre les différentes bouteilles, qui sont toutes entre 3 et 5 ans et où la matière première et le fût s’entendent à merveille. Parfois un gap entre nez et bouche, ce qui les rend encore plus intéressants, comme sur le biodynamie où le nez est rond et aimable et la bouche plus explosive et épicée (et doté une longueur remarquable).
Un beau premier contact avec cette distillerie, dont l’homme aux commandes n’est autre que Mark Reynier, qui n’est autre que le créateur des rhums Renegade. Oui, il ne doit pas s’ennuyer.
Pour finir, cette première partie on reste dans le whisky mais on se rend dans l’hexagone avec deux distilleries bretonnes (avec des notes très succinctes, je mets ça sur le dos de mes compagnons du moment :D).
Armorik

Ces whiskys sont produits dans la distillerie Warenghem située dans les Côtes d’Armor. Je me suis d’ailleurs déjà procuré un de leurs produits : la crème de cassis de Lannion, que j’avais découverte chez Ferroni lors de vacances d’été 2020.
Armorik Classic 46% (ex-fûts de bourbon)
Frais, floral, boisé léger, céréales
Armorik Sherry 46% (premier remplissage)
Très sherry, fruits rouges, amande, discret souffre et moelleux
Armorik Double maturation 46%
Fût bois neuf breton puis Olorosso
Épicé et même un côté légèrement sève, original
Eddu

C’est dans le Finistère, près de Quimper que se trouve la distillerie des Menhirs. La grosse particularité des whiskys Eddu c’est d’être confectionnés par partir de sarrasin non malté, plutôt que d’orge maltée (en tout cas pour une bonne partie d’entre eux). Pas besoin de faire germer le sarrasin qui contient déjà du sucre.
Eddu Silver 43% (5 ans)
Ce blé noir procure un goût totalement unique à ce whisky breton et c’est vraiment ce qui m’a marqué à la dégustation, le sarrasin domine.
Eddu Gold 43% (10 ans)
On perd en grande partie la typicité mais on gagne en gourmandise.
Eddu Broceliande 43%
Cinq ans en ex-fût de cognac (comme le Silver) puis un an en fût neuf breton.
On retrouve le Silver avec une touche en plus.
Peut-être mon préféré des trois.
Eddu 17 ans (j’ai oublié de noter le degré)
Ce 17 ans est une curiosité à plus d’un titre. Avant tout, il s’agit du plus vieux single malt français. Mais c’est aussi le résultat d’une expérience qui aurait pu être ratée, puisque c’est lors de différentes tentatives d’élaboration d’eau-de-vie de blé noir, qu’il a vu le jour : un whisky au sarrasin malté. Ce fût a été oublié dans les chais pour être finalement redécouvert des années plus tard.
Son profil est très fruité, possède une grande fraîcheur en bouche, alliée à une sucrosité certaine ; vraiment pas mal !
C’est ici que nous faisons une pause, avant de nous replonger plus avant dans les eaux-de-vie de canne, de malt et de raisins 🙂
La suite : Mon Whisky Live 2021 – partie 2
Et la fin : Mon Whisky Live 2021 – partie 3
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