Les salons reprennent ! Youpi, trop bien !
Des dégustations marathon, des découvertes, des retrouvailles, des rencontres, des papilles brûlées… Bref, les salons reprennent. Et pour débuter cette série de trois weekends bien chargés, c’est Dugas qui ouvre la danse avec le Salon Club Expert. Cette année, c’est au Carreau du Temple qu’une horde d’amateurs et professionnels (et quelques soûlards) ont pu découvrir ou redécouvrir les spiritueux (mais pas que) distribués par la maison Dugas.
Comme d’habitude, deux jours n’auront pas été de trop pour moi cette année, avec un programme le plus précis possible afin d’utiliser au mieux le temps qui m’était imparti. L’idée de départ : les rhums agricoles (Martinique, Marie-Galante, Guyane Française, Polynésie Française, Madère et… Loire Atlantique :D) sur la première journée et le reste la seconde – et part “le reste”, j’entends surtout tout ce qui n’est pas rhum, à une exception près. J’ai donc fait l’impasse sur tous les rhums édulcorés et quelques autres qui n’avaient pas de nouveautés présentées, ou bien que j’ai loupés…
Comme à l’accoutumée, on démarre sur les blancs, et il y en avait une tripotée, pour mon plus grand plaisir. Go !
Rhum Depaz

Je ne présente plus Depaz, qui produit – entre autres – des rhums blancs que j’apprécie tout particulièrement : les classiques 50% (dont j’ai toujours un cubis) et le 55% (dont j’ai toujours une bouteille) 😀
Mais depuis peu de temps, ce sont aussi des parcellaires proposés à degré un peu plus faible (comme le reste de la gamme présente en métropole, autant la cuvée de la Montagne que les vieux).
Cuvée des Alizés 2020 45%
Je n’avais pas encore pu y tremper les lèvres, je ne pouvais manquer cette occasion.
Nez : Intense et expressif en dépit du degré relativement faible, canne végétale et florale
Bouche : sur la même veine, très droit
Finale : longue et marquée végétale, toujours très droit, presque un peu austère
Cuvée Papao 2019 48%
Nez : un peu plus rond mais aussi légèrement moins expressif
Bouche : bouche bien dosée en alcool avec un équilibre entre végétal et fruité, toute petite pointe poivrée
Finale : fine et un peu moins longue que le précédent
Préférence pour le Papao, qui offre une facette de canne gourmande et fruitée. Le 2020 arrive très bientôt.
Pour finir avec Depaz, une bonne nouvelle : le 55 revient dans l’hexagone, avec un nouvel habillage mais le jus est le même et c’est drôlement bien !
Distillerie La Favorite

Nouvel habillage cette année pour les classiques blancs 50 et 55 de la distillerie du Lamentin, les Cœurs de Canne. Pas de changement de “recette”, mais une nouvelle récolte bien entendu. Cela fait quelques semaines que je lis par-ci par-là que ce relooking est accompagné d’une qualité de jus exceptionnelle et qu’il s’agit de deux rhums extraordinaires (même s’ils ne viennent pas de A1710). Il était donc temps pour moi d’y jeter une narine.
Cœur de Canne 50%
Nez : intense, une canne complète (sous toutes ses facettes), pointe poivrée, alcool titille un peu les poils du nez
Bouche : facile et équilibrée, peut-être léger manque d’intensité – plutôt consensuel et réussi
Finale : plus caractériel avec poivre et terre qui arrivent
On imagine un ti punch réussi et, pour moi, il est tout à fait semblable aux “versions” précédentes.
A1710

Justement, parlons-en de cette petite distillerie située au François à l’Habitation du Simon. Chaque année des nouvelles récoltes voient le jour et il était temps que je me mette à jour, surtout sur les Perles Rares. J’ai voulu débuter par la Perle 2021 avant de découvrir les trois Rares (dont une petite nouvelle cette année).
La Perle 2021 54.5%
Nez : de la personnalité, mais une canne pas si présente que ça, côté marin pour moi signature de cette Perle
Bouche : légère sucrosité, et le côté marin qui revient fort main dans la main avec la canne. L’alcool est là
Finale : en début de finale c’est peut-être là où j’ai le plus ressenti la canne, même si les notes marines reviennent sans partage les secondes passant
J’ai goûté de meilleurs millésimes de La Perle
La Perle Rare Canne Bleue 2021 54,1%
Nez : grosse intensité, canne végétale, alcool au service des arômes
Bouche : attaque sucrée, on garde une belle présence avec un alcool finalement bien dosé, sur cette canne végétale
Finale : un peu plus droite et sérieuse, notes marines et terreuses sur la fin
Mieux que La Perle, sans m’avoir conquis pour autant
La Perle Rare Canne Roseau 2021 54,1%
Voilà la nouvelle, qui rejoint ses camarades rouges et bleues.
Nez : canne et fraîcheur, beaucoup de fraîcheur (citronnée, végétale, marine), frappant
Bouche : attaque sucrée qui s’estompe très vite et on repart sur la vivacité et une certaine puissance
Finale : plutôt courte au final, mais agréable sur une certaine finesse
Mieux que la Bleue dans un style bien différent et qui fonctionne
La Perle Rare Canne Rouge 2021 54,2%
C’est cette Canne Rouge qui m’avait tellement impressionné lors du Rhum Fest 2018 !
Nez : plus vive au nez dû à l’alcool ou aux fruits rouges, sinon canne et fraîcheur
Bouche : la plus gourmande des bouches, attaque la plus sucrée alliée à de la puissance
Finale : devient plus végétale et même un peu minérale, assez longue
Bon et bien après avoir loupé plusieurs “millésimes”, cette canne rouge reste ma préférée même si je suis moins bluffé que par sa première version
Manutea

Une des choses que j’aime bien dans les rhums de cette distillerie polynésienne, ce sont les profils bien différents entre le blanc à 40% et celui à 50% (en plus du fait qu’ils soient bons ^^). Cette année, un nouveau venu : le bio à 55%, que je voulais bien évidemment tester. Pour le Quintessence (59%), il faudra attendre encore un peu. J’ai débuté par le 50% afin de me le remettre en tête et pour plus facilement le comparer au dernier nez.
Blanc 50
Nez : fraîcheur réglissée et citronnée, canne, complexe, discrète note terreuse et végétale. Belle emprunte de la réglisse
Bouche : intensité presque explosive, et gourmandise sucrée. Moins de fraîcheur et plus de substance
Finale : il marque le palais quelques temps sous un visage plus végétal avec un retour de la réglisse
Blanc 55 bio
Contrairement aux autres rhums de la distillerie – où les premières étapes de l’élaboration se font à Taha’a par Laurent Masseron et son équipe – ce rhum bio est entièrement créé à Mo’orea avec une maîtrise du process du début à la fin, de la canne au verre.
Nez : vraie identité, on image sa texture douce comme le velouté d’une mangue, un peu déroutant aussi, intense, canne
Bouche : la texture est là, l’alcool est bien même s’il chauffe un peu, vraiment agréable sous le palais
Finale : peut-être un peu moins intense mais avec cette notion capiteuse qui demeure
Encore un profil très différent des deux autres ! Je me suis sans doute trop concentré sur la texture, il faudra donc que j’y regoûte pour lui donner toute l’attention qu’il mérite.
Toucan blanc 50

Toujours un plaisir de remettre le nez dedans et de faire un coucou à Cat ! C’est désormais un classique sur lequel il est bon de revenir et qui fait des ti-punchs qui valent le détour.
Il y a un vrai équilibre autant au nez, qu’en bouche. Un côté abordable et consensuel qui marche.
Père Labat

La distillerie marie-galantaise se renouvelle avec beaucoup de nouveautés cette année. Après avoir dégusté le Black Opus et le brut de colonne à la Rhum Society 2021, j’allais pouvoir me faire le palais sur deux nouveaux blancs.
Blanc Bio 52%
Nez : expressif et un côté organique qui change et est le bienvenu, note végétale ; identité intéressante
Bouche : plus frais qu’au nez, avec une sucrosité certaine en attaque, puis il devient plus droit et sec, alcool bien dosé
Finale : plus canne végétale et sèche
Une belle première impression.
Parcellaire Les Mangles 53%
Nez : oui il y a de la canne mais il y a aussi du réglisse et un côté animal, voire fermentaire. Nez étrange qui sort de l’ordinaire et qui est sans doute un peu trop loin de la canne à mon goût
Bouche : vivacité et fraîcheur sur la réglisse et un peu de citron. La canne y est plus gourmande
Finale : fraîcheur qui reste portée par le végétal de la canne et la réglisse
Il n’a pas fait n’unanimité, son nez étant vraiment spécial ; moi, son originalité m’aura intéressé
Saint James Bio 56,5%

Les nouveautés en provenance de Sainte-Marie ne sont pas encore taries, et après les sorties de l’année dernière, j’étais bien content de déguster ce rhum bio à 56.5% (qui devrait atteindre nos côtes l’année prochaine).
Nez : une belle canne complète, avec fruit, végétal, floral léger, jolie fraîcheur
Bouche : alcool pique un peu la langue mais on reste sur la fraîcheur et la canne
Finale : démarre sur un canne fruitée qui va évoluer vers un peu plus de végétal les secondes passant tout en restant équilibré et fort agréable
Un bon rhum agricole complet ! Et bio !
Baie des Trésors

Voilà un nouvel arrivant dans la petite famille des rhums AOC Martinique. Arrivé très discrètement, leurs créations étaient en dégustation au Salon Club Expert pour la première fois. Cela fait des années que le projet a été lancé par l’Exploitation Agricole du Galion (qui n’a plus de lien de parenté direct avec la sucrerie du même nom, qui est devenue indépendant en 1985).
Les plantations utilisées sont situées du côté de la presqu’île de La Caravelle, à l’est de l’île aux fleurs. La production, elle, se fait chez Saint James en suivant un cahier des charges précis à toutes les étapes, sous l’œil de Stéphane Gouyer (directeur de l’exploitation agricole du Galion et créateur de Baie des Trésors). Ce dernier explique par ailleurs que le vieillissement de leurs rhums résulte d’une longue phase de tests sur les associations entre terroir et nature des fûts.
Chose assez étonnante, les deux premiers rhums commercialisés sont des élevés sous bois. Cette catégorie, dont je n’ai toujours pas vraiment trouvé l’utilité, s’est vue accueillir des dernières années des représentants de marque, très boisés et parfois très réussis (chez Neisson et A1710 par exemple). Ils sont bien loin du distillat et sortent un peu de ma définition d’ESB : un moment de transition entre le rhum blanc et le rhum vieux où le point de départ, autant que l’arrivée, doivent se sentir et se goûter.
Bref, je déblatère mais j’étais curieux de déguster ces rhums d’à peine plus d’un an.
Fleurs du Vent 49,8%
Les cannes proviennent d’une zone sèche et le rhum a passé 13 mois en fût américain dont 50% de fûts neufs.
Nez : très très fût us, beurré, pas de canne à sucre
Bouche : toujours très bois mais la fraîcheur du vesou arrive
Finale : très boisé avec une pointe végétale
J’avais peur de n’avoir que ce boisé américain tout au long de la dégustation mais tel ne fut finalement pas le cas.
Fruits de Pluie 50%
Ces cannes-ci ont poussé dans un terroir bien plus humide et le vieillissement s’est fait dans des fûts français (dont 50% de fûts neufs), également 13 mois durant.
Nez : plus fin même si le bois est là aussi, ce chêne Français est plus tendu, avec une poignée de fruits à coque
Bouche : attaque sur la sucrosité, la fraîcheur arrive aussi mais l’impression générale est plus fruitée et plus ronde
Finale : plus fine et plus longue
Étonnant d’avoir un vieillissement en fût français plus rond que son alter ego en fût US.
Dans un cas comme dans l’autre, ces rhums élevés sous bois ont une identité forte et sont bien différents l’un de l’autre. Pour deux premières créations, j’ai été assez emballé. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit bien d’ESB nouvelle génération où le fût est l’acteur principal. A noter cependant que le prix annoncé est aux alentours des 45€.
Dernière chose : était disponible sous le comptoir une version non-finalisée du blanc à sortir vers la fin d’année. Il lui manquait quelques mois de brassage et deux degrés de réduction mais il m’a néanmoins fait une très grosse impression !
La transition est parfaite pour voguer vers les rhums vieux.
Manutea VO 43%

Assemblage 3 ans fût de bourbon et 3 ans fût de Banyuls
Retour à Mo’orea pour le 3 ans de chez Manutea, auquel j’avais pu goûter lors d’une édition précédente du Salon Dugas. J’avais trouvé qu’il était trop marqué par le bois et que sa nature en était malheureusement masquée.
Nez : très bois, un boisé gourmand, beurré
Bouche : une note très présente d’anis qui déstabilise un peu
Finale : l’anis demeure un moment avant que l’on ne revienne sur le bois
Meilleure impression que la première fois mais si normalement je n’aime pas les anisés ^^
O Reizinho Rum

La distillerie de Madère, qui était exclusivement distribuée par Latitudes jusqu’à récemment, et qui s’est faite remarquer par ses blancs (souvenez-vous), est désormais chez Dugas, si j’ai bien compris, pour une partie de ses produits. Quoi qu’il en soit, étaient offerts à la dégustation trois rhums vieux.
3 ans Cognac 54,4%
Nez : raisins, olive, « astringence » que l’on a sur certains blancs de la distillerie
Bouche : attaque super réussie très gourmande, puis l’olive arrive…
Finale : … et continue sur la finale pour la dominer
Un peu trop d’olive à mon goût.
3 ans Madeira 61,2%
Nez : souffre, bien trop de souffre
Bouche : presque pire, attaque ça va mais ensuite ça ne va plus et l’alcool est trop présent
Finale : bois et souffre (peut-être un peu d’olive aussi)
Pour moi c’est foiré. Le nettoyage du fût à la mèche de souffre l’a flingué.
6 ans Madeira 52,6%
Nez : le souffre est bcp moins présent, ouf (peut-être même est-ce mon verre qui était encore marqué du précédent). Boisé, fruits à coque surtout noix, limite rancio, caramel
Bouche : attaque sucrée et vive, agréable, très léger souffre mais pas dérangeant
Finale : longue, gourmande, vin de Madère
Attaque vraiment sympa et dans l’ensemble plutôt une réussite que ce 6 ans.
La Favorite

Après le blanc, deux vieux nouvellement embouteillés.
Millésime 2015 46%
Intégralement vieilli en ex fût de bourbon (ce qui est rare chez La Favorite)
Nez : verdeur poivrée
Bouche : mieux mais on retrouve ce boisé de La Favorite très marqué, un peu poudré même ici
Finale : fin de bouche vive et chaude, puis on revient vers cette identité moins expansive
Pas mon truc
Millésime 2012 49%
Maturation en fûts de bourbon et de cognac
Nez : plus fin, plus frais, mais pas non plus aux antipodes du précédent, écorce d’orange, vanille
Bouche : dans la même lignée toujours avec un côté étouffé pas si plaisant à mon palais
Finale : très long, très très long même, entre mentholé, poivre et boisé
Habitation Saint Etienne (HSE)

VSOP porto finish 45%
Nez : fruits compotés et fût US
Bouche : facile, gourmand, très léger souffre (décidément aujourd’hui…)
Finale : hyper long et gourmand, boisé américain avec en prime des notes torréfiées
Pas mal ma foi
Sauternes 2013 41%
Nez : belle intensité malgré le degré relativement bas, un boisé gourmand et fin, légèrement beurré
Bouche : réussie, bel équilibre et le fût de vin ne prend pas le pas sur le jus
Finale : gourmande et d’un boisé marqué, sec et agréable
Content d’y remettre le nez dans cette finition la Tour Blanche.
Marquis de Terme 2007 48%
Nez : plus de gourmandise et à peine plus d’expressivité malgré le degré supérieur, amande et fruits
Bouche : plus puissante, avec attaque douce ; légère impression de tannins fins qui apportent une texture vraiment intéressante
Finale : laisse cette impression de pellicule qui recouvre le palais et la langue d’une manière très agréable
Sans doute mon finish favori, même si le 2005 m’avait peut-être plus impressionné, ce 2007 me semble plus marqué par le Bordeaux.

Millésime 2003 47,8% (mise en bouteille décembre 2019)
Nez : Très belle intensité et grosse gourmandise, fruits à coque grillés, pointe d’orange, chêne blanc, fruits jaunes
Bouche : dans la lignée de la bouche, avec des arômes gourmands et une trompeuse simplicité qui masque les différents niveaux de dégustation
Finale : devient de plus en plus sombre et tannique eu fil de longues secondes et minutes, de manière progressive et agréable
Une belle mise ! Ce millésime 2003 (qui arrive doucement mais sûrement à sa fin) est tout à fait remarquable.
Kilchoman 2014 44%
Nez : la tourbe est là sans nul doute mais elle n’est pas la seule, le rhum parvenant à s’exprimer
Bouche : attaque sucrée et paradoxalement très sèche et très cendres où le rhum a moins de place – la seconde gorgée change un peu la donne et le finish est un peu moins présent
Finale : la tourbe est seule maîtresse sans être pour autant sur des extrêmes d’Islay
Décidément, cette gamme HSE est toujours aussi riche, variée et précise, j’ai bien fait de me mettre à jour sur les derniers millésimes.
Les Rhums de Ced

C’est une année très particulière pour la célèbre marque de rhums arrangés, puisque Cédric Brément, quitte l’aventure… ;( Mais le départ se fait en beauté avec une cuvée pour célébrer les 10 ans des Rhums de Ced. J’en ai également profité pour passer ou repasser par d’autres créations made in Saint-Hilaire-de-Chaléons.

Point G 50%
Sous ce doux nom, se cachent les rhums qui ont passés plusieurs mois immergés dans les salines de Millac. Après avoir tenté (et réussi) l’expérience avec des rhums arrangés, Cédric s’est aventuré à faire de même avec de rhums blancs agricoles (comme d’habitude un blend Guadeloupe/Martinique).
Nez : canne assez complète avec un côté floral assez présent
Bouche : texture au rendez-vous et une canne qui devient encore plus gourmande
Finale : canne sèche, fleurs séchées discrètes
Je l’ai d’ouvert à la maison celui-ci, je savais qu’il me plairait ^^
Point G 61%
Nez : assez semblable au 50%, un peu plus d’intensité mais et un petit truc (peut-être fermentaire) qui m’a fait hausser un sourcil
Bouche : grosse sucrosité et cette fois-ci plus de puissance mais qui accompagne parfaitement la gourmandise de cette canne conquérante, super bouche
Finale : longue et on reste sur un canne qui ne devient pas trop végétale

Pèche Framboise bio 21% (vieillissement en fûts d’Anjou Blanc)
Une véritable gourmandise où les fruits s’expriment pleinement, et comme ce sont deux fruits que j’aime bien, ça me va.
Ananas Victoria 32% immergé dans l’océan pendant une année
Cette année passée au fond de l’océan a tout à fait changé le profil de ce classique des rhums arrangés de Ced, l’ananas victoria. Ce qui m’a le plus surpris c’est une toute nouvelle facette très portée sur le cacao en plus du fruit devenu très compoté.
Mangue Passion Curcuma 32% (vieillissement fût de Sauternes)
Le mangue passion fait partie de mes favoris de la gamme classique des Rhums de Ced, j’étais donc curieux de découvrir cette version twistée. Ce que je retiendrai essentiellement c’est qu’alors que le nez laisse passer quelques arômes de Curcuma entre les fruits – très expressifs – c’est surtout une longueur fruitée impressionnante qui aura marqué ma dégustation. La mangue et le fruit de la passion développent et gardent une intensité rarement vue.
Merci pour tout monsieur Brément et à bientôt 😉

BIM ! Voilà la fin de cette grosse série de purs jus de canne (et la fin de mon palais pour la journée). Beaucoup de rhums blancs, ce qui me fait toujours plaisir, quelques nouveautés, des hauts et des bas, et de la diversité, bref, j’ai passé une bonne journée 🙂
La suite (très maltée) : Le Salon Dugas 2021 – Partie 2
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